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J’aimerais bien vous dire qu’un beau jour, au détour d’une méditation ou d’une marche silencieuse entourée de grands arbres, au milieu de la brume, j’ai reçu la réponse à ma question.
Qu’une voix divine s’est insinuée en moi, ou, mieux encore, matérialisée devant moi avec mille radiances et halos iridescents, pour me dire :
– « Oh, petite Padawan, oeuvrer beaucoup tu as, la route désormais claire la voilà »
et qu’une myriade de fées auraient applaudi ma persévérance et que j’aurais vu la Lumière et tout serait devenu si limpide, clair comme de l’eau de roche…

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Et quel rapport avec la choucroute ? Me diriez-vous, avec la raison du Padawan qui ne perd pas le Nord.
Le rapport c’est qu’au fil de ces explorations, de multiples guérisons et délestages, j’ai progressivement appris à me connaître. |
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Étant attirée vers un « ailleurs » inatteignable (4 décennies de quête c’est plutôt longuet comme timing) j’étais aux prises avec un constant mal-être mais je le connaissais bien, lui. J’y étais habituée.
On était « potes » en quelque sorte.
Mais être là, avec toute la douleur que cela peut comporter, de s’arrêter et de vivre ce qui est disponible à l’instant, c’était ce que cet « appel » me permettait d’éviter.
De toute façon, me disait cette voix sans cesse, tu n’as pas encore trouvé. Continue. Va chercher !
Et c’était reparti pour un tour d’évitement de la douleur, du mal-être, des questions sans réponse et autres délices.
Jusqu’au jour où (parce que même s’il n’y a pas eu Maître Yoda ni des fées multicolores, il y a bien eu un jour de bascule) tout ce job que j’avais fait s’est comme rassemblé dans un puzzle magique où les choses ont pris sens.
Si vous le voulez bien, je vous le raconterai dans ma lettre de demain qui clôturera ce récit, où j’aborderais aussi la question de la mission de vie, parce que quand même, tout ça ne peut pas être « juste » une histoire de traumatisme ! Non ?
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